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Ottavio Faletti di Barolo

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Ottavio Faletti di Barolo
Fonction
Membre du Sénat conservateur
Titres de noblesse
Margrave
Marquis
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
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Membre de
Distinction

Ottavio Faletti, marquis di Barolo, (francisé en Octave Alexandre Charles Falette de Barol), (né à Turin le , mort dans la même ville le ), comte de l'Empire, est un homme politique italien, français sous l'Empire.

Ottavio Faletti di Barolo naît le à Turin. Ses premières études achevées, il embrassa la carrière des armes.

Plus tard s'étant marié et jouissant de toutes les faveurs de la fortune, le marquis di Barolo se livra entièrement à la culture des lettres. Le premier essai de son talent fut L'Éloge de l'historien Saint-Réal.

En 1779, les affaires politiques de son pays lui firent suspendre, pour quelque temps, ses études paisibles, et il reprit le service pour s'opposer à l'invasion des Français. Mais, lorsque le Piémont fut tombé sous la domination de l'étranger, le marquis «le Barolo chercha de nouveau la paix au milieu de ses livres et de ses études. Agrégé à l'Académie royale des sciences de Turin, il y lut plusieurs mémoires sur différents sujets de philosophie morale, de critique littéraire et de métaphysique, qui furent ensuite publiés dans les Actes de l'Académie ou séparément. Il se fit remarquer par quelques Épitres qu'il publia sur ou plutôt contre les écrits posthumes d'Alfieri, et qui obtinrent l'approbation de quelques personnes, et subirent la critique d'un plus grand nombre. « Car, Alfieri étant regardé par les Italiens comme appartenant au petit nombre de leurs auteurs favoris qui, après Dante et Machiavel, ont le plus contribué au développement intellectuel de leur nation, ils ne souffrent pas avec patience qu'il soit attaqué injustement[1]. »

Le marquis de Barolo voyagea avec son fils unique en Allemagne, en Hollande, dans la Suisse et en France.

Quoiqu'il ait toujours montré de l'antipathie pour les nouvelles réformes[1] et pour la domination des Français, il ne refusa pas les dignités dont il fut décoré à Paris par Napoléon Ier : il est fait membre de la Légion d'honneur le (16 messidor an XII), nommé au Sénat conservateur le et promu officier de la Légion d'honneur le . Il est fait Comte de l'Empire le . Le comte Falette de Barol était également chambellan de l'Empereur[2].

Mais, dès que son ancien maître reprit son trône, en 1814, il reprit aussi son ancien rôle dans sa Cour.

On a de lui divers Aperçus philosophiques, écrits en français, sur des matières métaphysiques. Il a publié aussi le Voyage de Théodore Callimachi en Italie, dans lequel il trace un tableau de l'Italie vers la fin du XVe siècle, et le commencement du siècle suivant : il y fait souvent preuve d'esprit. Ce roman peut être rangé dans le genre historique, puisqu'on y décrit plutôt les mœurs et les usages du temps que les événements publics[1].

Il est le père de Carlo Tancredi Falletti Di Barolo (1782-1838), dernier marquis di Barolo, qui devient maire de Turin, créateur d'écoles, bienfaiteur et philanthrope, fondateur des Sœurs de Sainte-Anne de Turin, reconnu vénérable catholique, et qui a épousé en 1807 Juliette Colbert (1786-1864), elle aussi fondatrice d'œuvres et reconnue vénérable[3].

Il meurt à Turin le .

Figure Blasonnement
Armes du comte Falette de Barol et de l'Empire (lettres patentes du , Bayonne) ;

Écartelé : au premier des comtes-sénateurs ; au deuxième d'or chevronné de trois pièces de gueules accompagnées en chef de deux quintefeuilles de gueules et en pointe d'une quintefeuille de même ; au troisième contre-écartelé : au premier d'argent à huit feuilles de vigne, trois, trois, deux, de sinople ; au deuxième et troisième coupé de gueules et d'azur, au quatrième de gueules ; à la colonne d'argent à base & chapiteau de même ; au quatrième d'argent au lion rampant et contourné de gueules sur le tout d'azur, à la bande échiquettée d'or et de gueules de trois traits[4].

Notes et références

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  1. a b et c Revue encyclopédique
  2. Nicolas Viton de Saint Allais, Histoire générale des ordres de chevalerie, civils et militaires, existant en Europe : Empire français : Légion d'honneur, , 135 p. (lire en ligne)
  3. Claire Lesegretain, « La Franco-italienne Juliette Colbert reconnue « vénérable » », sur La Croix, (consulté le ).
  4. a et b « BB/29/974 page 148. », Titre de comte accordé à Octave, Alexandre Faletti de Barole. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )

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